Santé

Cancer de l’estomac : quels sont les traitements médicaux ?

Le cancer de l’estomac est une pathologie dont le traitement relève de la compétence de toute une équipe multidisciplinaire. En effet, le patient peut être suivi par un gastro-entérologue, un oncologue, mais également un chirurgien. Les traitements varient aussi en fonction du stade de la maladie.

La chirurgie reste le traitement radical du cancer de l’estomac

Expéditif, le traitement chirurgical consiste à enlever la partie cancéreuse de l’estomac. L’intervention élimine les cellules atteintes, mais également les ganglions lymphatiques qui se trouvent à proximité. Dans le cas d’une tumeur superficielle, il est possible d’opérer sans ouvrir l’abdomen. Du matériel chirurgical endoscopique sera alors introduit à partir de la bouche. Une caméra intégrée permet au chirurgien d’exécuter les gestes opératoires depuis un écran. Cette pratique est réservée à quelques hôpitaux spécialement équipés.

Le recours à la chimiothérapie est souvent inévitable

La chimiothérapie est à pratiquer avant l’intervention chirurgicale. Ce traitement à base de puissant médicament vise à diminuer la taille de la tumeur pour la rendre plus facile à enlever pendant l’opération. La chimio peut aussi être poursuivie après l’intervention chirurgicale. Le traitement postopératoire peut durer jusqu’à 8 semaines. Le but sera de réduire au minimum possible les risques de récidive. Pour les cas de cancers non opérables ou métastasiques, la chimiothérapie joue un rôle palliatif.

L’accompagnement par la radiothérapie complète la prise en charge

Après l’intervention chirurgicale, la radiothérapie peut être utilisée en accompagnement de la chimiothérapie. Il arrive aussi que cette méthode médicale soit la solution pour un cancer de l’estomac non opérable. La radiothérapie a pour rôle de soulager la douleur. Elle est également efficace pour éliminer de manière ciblée les cellules cancéreuses. Comme pour la chimiothérapie, le traitement par radiothérapie apporte son lot d’effets secondaires. Dans les deux cas, les désagréments s’estompent lorsque les cellules saines ont repris leur place.

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